Histoire de La Guindaine

En 1960, Louis Pradel (Maire de Lyon) décida de faire passer l’autoroute A6 au cœur de la ville ce qui nécessita le percement du fameux tunnel de Fourvière. De nombreuses expropriations eurent lieu. Et c’est ainsi que Philiberte Joannard, professeur d’espagnol, eut la possibilité de faire construire La Guindaine grâce aux indemnisations perçues.

Philiberte au lieu-dit Les chalets de la Guindaine Philiberte
au lieu-dit
"Les chalets de la Guindaine"

Philiberte se promenant sur le lieu dit "Les chalets de la guindaine"




Amoureuse du Pays de la Meije où elle passait régulièrement ses vacances, elle s’éprit du lieu dit "Les chalets de La Guindaine" : Guindaine venant du verbe "guinder" (hisser, élever)), autrement dit "haut perché" !

Bergerie de La Guindaine Une des anciennes
bergeries

Une des anciennes bergeries de La Guindaine


Au cours des années 60, Philiberte acheta les terrains de La Guindaine sur lesquels subsistaient quelques habitations saisonnières délabrées auxquelles on accédait par un simple chemin pédestre.

Puis intervient la construction d’un relai de télévision à proximité des chalets restants, ce qui permit la réalisation d’un chemin carrossable et l’arrivée de l’électricité. Une simple prolongation de ces équipements permit à Philiberte de faire construire La Guindaine actuelle à la place des ruines existantes.

La Guindaine peu de temps après sa construction La Guindaine
peu de temps après sa construction

La guindaine, peu de temps après sa construction, facade sud.



L’architecture très moderne de cette maison est due à André Zanassi, architecte grenoblois ayant participé auprès d’Henry Bernard, premier Grand Prix de Rome, à l’étude des grandes infrastructures des Jeux Olympiques d’hiver de Grenoble en 1968 . Elle fut en son temps reconnue comme un exemple d’architecture intégrée au paysage.

Philiberte sur la terrasse Sur la terrasse ...

Philiberte sur la terrase de La Guindaine




Eté comme hiver, Philiberte partagea cette maison avec ses amis et sa famille, mais les vicissitudes de la vie et la disparition d’êtres chers l’obligèrent à se séparer de cette maison.

Philiberte dans le coin cheminée ... près de la cheminée ...

Philiberte se réchauffant près de la cheminée



Dix ans d’amour tellement fort que Philiberte ne voulut pas vendre sa Guindaine, « son enfant ». Reconnaissante de l’accueil qu’elle avait reçu de la part de Faranchins et Faranchines, elle décida d’en faire don à la commune de Villar d’Arène.

Philiberte sous la neige ... ou sous la neige ...

Philiberte, sous la neige !




Les formalités terminées, elle ferma définitivement la porte de cette maison qu’elle laissa entièrement meublée, pour ne jamais revenir.

Philiberte, peu de temps avant de faire don de La Guidnaine ... Philiberte est toujours là !

Philiberte devant les anciennes fondations de la terrasse




Peu après, Odile et Philiberte se rencontrèrent et devinrent amies. Un jour du printemps 1984, Odile et Gérard Potier, habitués du gîte de montagne La Brèche dans le village de Villar d’Arène voulurent voir cette fameuse Guindaine qui, après quelques tentatives infructueuses de vente, restait de fait la plupart du temps inoccupée.

Ce fut comme un coup de foudre … et c’est ainsi qu’avec la compréhension et l’aide du Maire le l’époque Henri Ranque, La Guindaine retrouva une nouvelle vie avec la création de l’association Astroguindaine… mais ceci est une autre histoire !

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